Le monde de Lady Oscar
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TARANTULE

Ayako est invitée par son cousin germain, le Baron Teruhiko WASHIMORI, à venir le visiter sur ses terres campagnardes au fin fond des montagnes.

 

Pas de Dr OGATA en vue, ce qui pourrait augurer d'un séjour heureux.

 

Mais non... Bien plus beau, charmant et parfait selon les adjectifs d'Ayako, le 4e héritier des WASHIMORI a bien l'intention de restaurer l'aura de sa famille, désargentée et méprisée par celle de la ville.

 

Entre OGATA et lui, mon coeur balance à choisir parmi la pire des personnalités. Egoïstes, assassins et manipulateurs, une jeune femme éprise de Teruhiko va l'aider à raviver une vieille légende de vampire afin de réhabiliter la famille WASHIMORI. Ayako va y participer, sans comprendre, avant de découvrir le pot aux roses et sauver sa vie in extremis.

 

Comme à l'habitude japonaise, et je vous renvoie pour cela vers l'excellent "Black Rose Alice" de Setona Mizushiro, les vampires ne sucent pas le sang directement de leur victime mais utilisent des petites bestioles monstrueuses, dont des araignées. C'est le cas ici, d'où le titre "Tarantule".

 

On se rapproche fortement de l'esprit du 3e tome de Lady Oscar composé de gaiden sur la Comtesse en noir.

 

Cette 6e histoire d'Ayako est bien ficelée et prenante jusqu'au bout...

 

Voici la traduction de "Tarantule".

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Il est à noter qu'il existe une légende japonaise sur une créature mytique "Jorogumo" qui date de la période Edo (1603-1867) : une araignée, habituellement tisseuse de toile orbitèle, se voit accorder des pouvoirs magiques lorsqu'elle atteint les quatre cents ans. L'araignée grandit et prend la forme d'une belle jeune femme qui attire les hommes dans un endroit tranquille en jouant du biwa (luth japonais). Ensuite, elle attache sa victime à l'aide de fil de soie puis elle la dévore. Parfois, elle prend aussi la forme d'une femme portant un bébé, qui peut être son sac à oeufs (extrait du livre "La voix des vagues" de Jackie COPLETON).

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