CHAPITRE 1
André GRANDIER
(chapitre 1, épisode 1)
André, vient d'un village de campagne. A la mort de ses parents quand il a huit ans, sa grand-mère Marron Glacé, au service de la famille de Jarjayes, le recueille et le fait entrer au service de cette famille pour devenir le camarade de jeu et le protecteur d'Oscar François de Jarjayes. Cette dernière, bien que fille, est destinée à être un homme pour perpétuer le nom et la réputation des Jarjayes.
Cependant, au village, Christine, une enfant, aime André de tout son coeur alors que celui-ci semble bien au-dessus de toutes ces considérations-là. Elle lui offre un ruban bleu en souvenir d'elle et lui fait promettre de se marier avec elle. André répond qu'il n'oubliera pas le village et lui donne des glands en échange du ruban.
Des années plus tard, Christine est devenue une très belle femme et la Maitresse du Duc d'Orléans qui a ouvert le Palais royal aux pré-révolutionnaires. Christine adhère aux idées des Lumières et croise, par hasard lors d'une soirée au Palais royal, André qui accompagne Oscar.
Si Oscar n'est pas dupe, André n'a rien vu et ne reconnait pas la jeune femme. C'est ce bref moment et les sentiments de Christine qui sont narrés. A la mort d'André, Christine plantera les glands que lui avait donné ce dernier, donnant ainsi naissance à un chêne majestueux.
Florian DE GIRODELLE
(chapitre 1, épisode 2)
Vincent de Girodelle est appelé ici Florian de Girodelle mais il s'agit bien du même personnage.
Cette histoire commence sous l'enfance de Girodelle qui appartient à la Haute aristocratie avec une mère plus intéressée par son amant qu'autre chose et un père qui ne jure que par les apparences. Il entend, alors qu'il est enfant et qu'il espionne les femmes nobles réunies dans le jardin pour bavarder, le destin d'Oscar François de Jarjayes.
Lui qui a une destinée fade où on ne lui demande pas d'exister, il est à la fois fasciné par ce qu'il entend et à la fois jaloux. Désormais il n'a qu'une envie, rencontrer cette Oscar et la défier. Il ne cessera jamais de la considérer comme une femme mais avec respect et défi à la fois.
Devenu adulte, séduisant mais froid avec les femmes, sa fascination pour Oscar ne cesse pas, bien qu'il entre sous ses ordres et qu'elle n'ait pas un regard pour lui lors de l'arrivée de la Dauphine.
Cette histoire est basée sur la construction de la fascination de Girodelle pour Oscar qui est en résonnance inversée avec sa propre vie.
Hans Axel DE FERSEN
(chapitre 1, épisode 3)
En couverture : Marie-Thérèse, la fille de Marie-Antoinette
Fersen n'a jamais cessé d'aimer Marie-Antoinette même après la mort de celle-ci. Dans cet épisode, il croise le chemin du Général de Jarjayes qui lui remet, à la dmeande de la défunte Reine, la bague qu'il lui avait offerte avec les mots suivants gravés à l'intérieur "tout me conduit vers toi".
De retour en Suède, alors qu'en France la Terreur va vers on déclin, Fersen est nommé ambassadeur à Vienne. Il s'y rend le coeur lourd mais une rencontre boulversante l'attend...
La fille de Marie-Antoinette, Marie-Thérèse, est le portrait craché de sa mère...
Cette histoire se centre sur le deuil impossible d'un amour tout autant impossible et la fugacité d'une rencontre qui renvoie au passé.
Alain DE SOISSONS
(chapitre 1, épisode 4)
Oscar et André sont morts. Après la prise de la Bastille et le geste inconsédéré d'Oscar qui a provoqué sa mort, Alain est soigné par Rosalie et Bernard Chatelet.
Entre la mort de sa soeur Diane qui le hante toujours et des sentiments d'abord confus puis éclatants concernant son attachement à Oscar, Alain est ébranlé.
C'est alors qu'il croise dans un premier temps le chemin de la fille de la soeur ainée d'Oscar : Loulou (cf. tome 3 de Lady Oscar). Puis, bien plus douloureux, il se retrouve soudainement face à face avec l'homme qui provoqué la mort de Diane en lui promettant mariage et bonheur mais en l'abandonnant le jour même pour une femme plus riche.
Cette histoire se centre sur tous les sentiments contradictoires qui traversent Alain, sentiments qu'il n'a jamais verbalisé et qu'il continuera à taire.
Concernant Oscar, il dira, en repensant à sa mort :
" Pour elle, j'aurais pu déplacer des montagnes... J'aurais pu lui donner tout ce que j'avais... y compris ma vie sans la moindre hésitation... grâce à elle, j'ai enfin compris ce qu'aimer quelqu'un signifiait vraiment..."