Le monde de Lady Oscar
Le monde de Lady Oscar

Le Fenêtre d'Orphée

Voici les 8 premiers tomes + le 13e tome traduits en français (sur 13)

 

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Ratisbonne, le diocèse le plus ancien d’Allemagne, érigé sur l’antique camp romain de Castra Regina, non loin du confluent du fleuve Regen et du Danube. Au sein d’une Ecole de musique (Saint Sebastien) pour garçons et dont la renommée remonte à plus de 400 ans, se trouve un lieu que l’on appelle « la fenêtre d’Orphée ». La légende dit que le jeune homme qui regarderait depuis elle vers les jardins tomberait alors éperdument amoureux de la première femme qu’il verrait. Son amour serait éternel mais aussi condamné à finir tragiquement.

 

Julius, une jeune femme obligée de se faire passer pour un homme, entre à l’Ecole en tant qu’étudiant de piano. Au moment où elle intègre l’Ecole, son destin est irrémédiablement lié à celui d’Isaac et de Klaus [Nöel en français] qui la virent en même temps depuis la fameuse fenêtre. Mais Julius doit continuer de cacher sa véritable condition de femme afin de pouvoir hériter du domaine des Alensmeier…

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Renate, actuelle propriétaire du domaine Alenseimer, et sa fille Julius, affrontent les demi-sœurs de cette dernière pour recevoir en héritage le domaine. Physiquement et psychologiquement épuisée, Julius ne cherche plus que la paix en compagnie de ses amis Isaac et Klaus. 

 

Cependant, les jours se succèdent et Klaus n’est toujours pas revenu de Russie… pourtant Julius ne cesse de penser à lui… et finit par comprendre qu’elle l’aime. Un jour qu'elle en vient à visiter sa maison et, par accident, découvre le secret qu’il cachait, Klaus entre dans une colère noire et, s’approchant de Julius, il lui fait promettre de ne rien révéler. Surprise devant la transformation de Klaus, elle décide pourtant de se taire pour le protéger.

 

Pendant le Carnaval, Klaus et Julius sont désignés par l'Ecole pour jouer en public Siegfried et Kriemhild (l'opéra de l'Anneau des Nibelungen) mais les choses prennent un tournant innattendu et grave pendant lesquelles Klaus découvre la véritable nature de Julius...

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Suite à l’assassinat du Docteur Jahn, Julius ne cesse de s'inquiéter de plus en plus. Et si cela ne suffisait pas, l’actuel chef de famille et père de Julius décède brutalement faisant d’elle l’unique héritier de sa fortune. Cependant, la police soupçonne la jeune fille et l’interroge à la fois sur la mort du Docteur Jahn mais aussi sur celle étrange de son père M. Alfred Von Alensmeier.

 

A son tour, Klaus décide d’abandonner discrètement la ville de Ratisbonne pour unir son destin à la cause révolutionnaire en Russie. Comment peut-il faire une chose pareille après ce qu’ils ont vécu ensemble, lui et Julius et en plus, sans le lui dire ? Se reverront-ils un jour ?

 

Julius le rattrapera de justesse et s'unira à lui. Mais pour quel destinée ?

L’Europe tremble devant les premiers soubresauts de la Révolution Russe. Après avoir perdu son frère ainé à cette cause, Klaus abandonne l’Allemagne. Restée seule, Julius ne peut lutter contre la tristesse qui l’envahi et prier pour que Klaus revienne vivant un jour ou l’autre.

 

Pendant ce temps, le professeur Wirklich continue de tisser sa toile qui se referme petit à petit sur la maison des Alensmeier afin de mener à bien sa vengeance. Devant cette situation, Renate prend peur pour Julius et accepte un face à face avec le professeur. Unis dans leur enfance par la malédection de "La Fenêtre d’Orphée", aucun d’entre eux n’aurait imaginé qu’ils se rencontreraient après tant d’années… Mais cela peut aussi être sa fin.

Pourquoi, au lieu d’unir éternellement deux personnes, la Fenêtre d’Orphée conduit les amours à une terrible tragédie ? Serait-ce le prix à payer pour avoir rencontrer l’amour éternel ?

 

La tragédie de Renate et du Professeur résonne comme un avertissement pour Julius et Klaus... En effet, la belle Renate était elle aussi Kriemhild...

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Ratisbonne, la cité médiévale allemande où les roses rouges fleurissent au cœur des hivers les plus rudes. A l’Ecole de musique Saint Sébastien, renommée mondialement, Isaac continue ses études pour devenir un virtuose du piano.

 

C’est aussi le premier baiser qu’il échange avec Julius. Toujours envahie de tristesse suite au départ de Klaus, Julius ne peut répondre. Le comprenant, et ayant l’opportunité d’intégrer le plus grand conservatoire de musique européen à Vienne, Isaac décide de partir.

 

Julius, quant à elle, découvre que la personne qui se cache derrière la malédiction touchant sa famille n’est autre que le Directeur de l’Ecole. Découvert et pris de remords pour avoir brisé la vie du Professeur Wirklich, il met fin à ses jours. En effet, le Directeur de l'Ecole Saint Sébastien n'est autre que le père d'Eléonore von Beringer, la mère de... Herman Wirklich! Or, la famille Beringer est étroitement liée à la famille Alensmeier. Alfred von Alensmeier est un espion allemand au service du Tsar Nicolas II de Russie. La Russie est traversé par des petites révoltes, les ouvriers grondent, l'Europe n'est plus aussi confiante dans ce pays depuis la mort de la Grande Catherine. C'est pourquoi, les émissaires du Tsar ont chargé Alfred von Alensmeier, le père de Julius, puissant industriel introduit dans la Haute Société de part sa noblesse et sa position globale, de leur transmettre des renseignements sur l'armement allemand, ce qu'il fait en échange d'argent (il devient dépositaire d'une partie des richesses du Tsar cachées dans une banque allemande). Or, Théodore von Beringer, le mari d'Eleonore le découvre et veut prévenir le Ministère des Armées allemandes. Il n'en aura pas le temps, Alfred von Alensmeier lui tendant un piège en le dénonçant comme espion puis en ordonnant le massacre de toute la famille (d'où le parallèle fait dans le manga avec l'affaire Dreyfus). De ce massacre ne survit qu'un tout petit garçon et un serviteur qui deviendront le Professeur Wirklich et Jacob.

 

 

Mais avec la mort du Directeur de l'Ecole, il semble que la paix puisse de nouveau régner au sein de la famille Alensmeier. Cependant, Annelotte, découvre son vrai visage et ses macabres projets… Julius tente de l’arrêter avant de s’enfuir définitivement sur les traces de Klaus, en Russie.

Focus à partir du TOME 6 :

 

 

On suit la vie d’Isaac sur 10 ans dans le tome 6 et 7, en traversant son arrivée au conservatoire de Vienne, sa grande ascension comme pianiste reconnu au niveau international, ses amours douloureuses, jusqu’à l’éclatement de la 1ère guerre mondiale, sa mobilisation, son retour de la guerre qui le brise et la silhouette de Julius qui réapparait subitement devant lui, à Ratisbonne, là où tout a commencé.

 

Puis à partir du tome 8, l'histoire se centre sur Klaus et les évènements de Russie, comment Julius est pris dans la tourmente...

 

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Une fois à Vienne, Isaac reçoit des cours du réputé Professeur Shunberg qui le lance sur la scène musicale viennoise puis mondiale. Cependant, Reinhart, un camarade de classe et l’un des plus grands espoirs dans le domaine de la composition musicale lui lance un défi : interpréter l’une de ses œuvres où la complexité et la technicité ont valus aux meilleurs pianistes de perdre leur talent (lésions des tendons des doigts).

 

Isaac relève le défi mais, contre toute attente, il semble arrivé au bout de ses capacités… et il ne peut maîtriser l’œuvre. En parallèle, tentant d’oublier Julius, il s’abandonne dans les bras d’Amalie, la fille du Professeur Shunberg. Jeune, belle mais frivole et capricieuse, Isaac se perd dans cette relation.

 

Manipulations, jalousies, désespoirs, passions… Isaac s’interroge sur le sens de son existence, d’autant que la jeune Malwida, à qui il donne des cours particuliers, lui rappelle tristement Frederike, sa sœur défunte.

Après un début spectaculaire, Isaac devient le pianiste le plus en vue de Vienne, où son génie musical lui attire la plus grande admiration de la Haute Société. Sa renommée dépasse les frontières et ses anciens camarades de classe à Ratisbonne entendent parler de lui. Maurice, comme Maria Barbara, la sœur de Julius, ou encore David, vont jusqu’à venir le visiter à Vienne… mais toujours pas de nouvelle de Julius.

 

Même Roberta, ancienne serveuse dans un bar grivois de Ratisbonne où Isaac jouait du piano-bar pour gagner sa vie, réapparaît à Vienne en tant que prostituée de luxe pour survivre. Accusée d’espionnage pour avoir trouvé un document abandonné dans la rue (carnet de commandes et de factures d’armes pour la Révolution russe), Isaac décide de l’épouser contre l’avis général au moment où elle est blanchie, afin de soulager sa culpabilité de ne pas avoir pu la protéger avant, ni elle, ni Frederike sa sœur, ni Julius.

 

En fait, c’est la violoniste russe avec qui il fit un duo alors que les tensions politiques entre l’Autriche et la Russie sont fortes qui, prise de remords devant le silence courageux de Roberta et fatigué de sa vie d’errance, découvre ses véritables intentions révolutionnaire et se rend à la police, le document lui appartenant. Elle aura le temps de transmettre à Isaac les paroles de Klaus qu’elle connaissait bien en Russie en tant que musicien aussi : « Félicitations, Isaac ».

 

Le mariage d’Isaac n’apaise pas pour autant les désillusions de sa vie, alors même que sa carrière est à son apogée dans toute l’Europe : son mariage bat de l’aile, la 1ère guerre mondiale est déclarée et il est mobilisé…

 

Attention, ce qui suit est la fin de la vie d’Isaac : à ne lire que si vous êtes sûr de vous… !

 

Isaac perd l’usage de ses doigts suite à la guerre et il ne peut plus exercer en tant que pianiste. Roberta tente de sauver les apparences et se prostitue de nouveau pendant qu’Isaac sombre dans une grande dépression. L’inflation et la crise économique les rattrapent tous les deux et ils perdent tout, jusqu’à leur toit et jusqu’à leur dernier sentiment d’amour l’un envers l’autre.

 

Roberta meurt en couche dans son ancienne chambre de prostituée. Mais ce bébé né vivant est-il vraiment celui d’Isaac ?

 

C’est seul qu’il décide de retourner à Ratisbonne, là où tout a commencé, et qu’il croise une Julius qui ne ressemble plus qu’à l’ombre d’elle-même. Que s’est-il passé ?

 

Retour en arrière, on est en 1905 et Julius part à la recherche de Klaus en Russie. L’histoire démarre dans ce pays, au printemps 1893 à Saint Petersbourg avec la naissance de Dimitri Mikhailov, le demi-frère aîné de Klaus (de son vrai nom Alexei). La famille Mikhailov est une famille aristocratique puissante te proche du Tsar. Toutefois avec la mort du père de Dimitri et d’Alexei (Klaus), la branche perd de son influence. Tous les espoirs de la grand-mère reposent sur les épaules de Dimitri afin de redorer le blason familial. Mais Dimitri se refuse à une carrière militaire, choisissant celle de la musique (le violon).

 

Quant à Klaus (Alexei), isolé au fin fond de la campagne russe suite à l’union de son père avec une femme du peuple, il est rappelé à l’âge de 6 ans au sein de la famille Milkhailov afin d’être élevé selon son rang, puis de remplir le rôle militaire que Dimitri a refusé. Les relations avec la grand-mère sont glaciales et humiliantes. Elle n’a pour lui que le surnom de « sauvageon ». Pourtant, une relation chaleureuse et étroite se noue avec son demi-frère Dimitri qui l’accueille à cœur ouvert : « J’espère que nous deviendrons de véritables frères d’autant que nous n’avons plus personne en ce monde » [leurs mères respectives sont mortes et la grand-mère est ignoble].

 

Mais Dimitri va aussi le sensibiliser au fameux « Dimanche rouge »* partageant les idées marxistes et révolutionnaires qui ont traversées l’Europe jusqu’à la Russie. Klaus ne comprend pas à ce moment là. Dimitri s’élève dans l’aristocratie mais poursuit en même temps ses actes révolutionnaires en cachette, appuyé en cela par la belle, fière et chevronnée Alraune**, la fille du Professeur de musique des frères Mikhailov. Trahi et dénoncé par un de ses camarades, Dimitri est arrêté chez lui, devant son frère et sa grand-mère, conduit en prison, torturé puis condamné à la peine capitale (il sera fusillé mais échappera ainsi à la déportation en Sibérie).

 

La famille Mikhailov est discréditée mais la police du Tsar suspecte Klaus (Alexei) d’être aussi un révolutionnaire. Conduit par Alraune, ils fuient en Allemagne sous le faux nom de Klaus von Maschmidt, un étudiant en musique à Saint Sébastien à Ratisbonne. Il a alors 14 ans.

 

1905 : Klaus est reparti depuis l’année dernière en Russie avec Alraune pour mener la révolution. Julius décide de le retrouver sur ces terres blanches et lointaines.  C’est ainsi qu’elle arrive en plein hiver à Saint Petersbourg, sans adresse et sans stratégie. Or, la lutte armée est présente dans les rues entre les ouvriers et la police. Prise dans un de ses affrontements, Julius est gravement blessée.

 

Recueillie, non par charité mais par intérêt par Leonid Yusupov*** (que fait un étranger sur les terres russes en pleine guerre russo-japonaise et alors que la révolution populaire gronde ?!), Julius demande à voir Klaus, se condamnant ainsi. Il va se servir d’elle comme otage et appât pour retrouver le traite Alexei Mikhailov (Klaus)…

 

*[décembre 1904 : grève d’ouvriers qui conduit en janvier 1905 à une manifestation devant le palais du Tsar qui finit en massacre, l’armée ouvrant le feu sur le peuple. Ces premières manifestations pendant la guerre –russo-japonaise sont les bases de la grande révolution bolchévique de 1917].

 

**[son nom signifie Mandragore, une fleur magnifique mais, en tant que psychotrope puissant, mortelle. C’est aussi le nom d’un roman fantastique allemand très célèbre du début du 20e siècle mettant en scène une jeune femme, belle mais fatale à son entourage]


***[en référence au Prince Felix Yusupov qui sera l’un des commanditaire de la mort de Raspoutine]

 

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