Dans Lady Oscar, il n'y a personne créé par Riyoko Ikeda qui est un(e) pur(e) célibataire : Oscar/André,
Fersen/Marie-Antoinette, Rosalie/Bernard Châtelet, Jeanne/Nicolas de la Motte...
Cela s'explique d'une part parce que Riyoko, étant japonaise, c'est culturellement impensable. D'autre part, Lady Oscar étant basé sur l'Histoire de
France, au 18e siècle on se mariait ! Même les Précieuses (femmes de la noblesse prônant l'indépendance et la galanterie raffinée) avaient perdues de leur influence et n'existaient quasiment
plus.
Cependant, on se mariait à condition d'avoir de l'argent. Sinon au finissait au couvent pour les filles, au monastère ou dans les petites armes pour
les garçons, et si vraiment on n'avait pas d'argent (entrer dans les ordres étant payant), on finissait sa vie au sein de la famille (à condition de travailler et de ramener de l'argent à la maison),
ou dans la rue (vie galante ou prostitution).
Pourtant on peut identifier 3 personnages célibataires (on peut supposer que Grand-Mère a été mariée puisqu'elle a un petit fils), : les
Tantes ! les 3 soeurs du Roi.
Dans Lady Oscar, elles sont mesquines, peu futées, un peu en dehors du temps et vieilles filles : elles offrent une belle caricature du
célibat.
Fersen ne peut entrer dans ce schéma, car bien qu'effectivement célibataire, Riyoko fait référence à son mariage (qui ne se fera
pas), et il est inscrit dans un schéma amoureux avec Marie-Antoinette. On pourrait dire qu'il est juridiquement célibataire mais marié de coeur. Dans l'Histoire, on dit qu'il n'aurait épousé personne
à cause du souvenir de Marie-Antoinette.
Quant à Girodelle, il est célibataire, mais désireux de se marier, donc dans la norme sociétale. On peut supposer qu'il se mariera
plus tard s'il ne sait pas fait trancher la tête lors de la Révolution puis de la Terreur. Dans le Tome 4, nous apprenons que c'est ce qui est arrivé : mort sous la Révolution, il vit de manière
asséxué car il est devenu...un vampire !
Seule la mère de Jeanne de Valois était une célibataire-maîtresse avec le
résultat que l'on connait.