Riyoko IKEDA revient souvent sur le symbole de la poitrine (des poumons), du souffle et de la douleur.
Ce n’est pas anodin car Riyoko a commencé par la musique avant de dessiner (elle y est revenue après ses succès mangas). Elle notamment étudié le CHANT classique dont baroque. Or, le chant nécessite du souffle. Les poumons et le souffle sont souvent associés symboliquement au désir de liberté ce qui caractérise bien ses personnages. Pourtant, il y a dans ses mangas une récurrence de la mort liée à cet organe.
De plus, les poumons sont aussi l’enfermement physique du cœur. Celles qui meurent (excepté la mère de Rosalie) sont dans des destinées amoureuses douloureuses et fatales.